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 A sweeter place. Ft Ranrek

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Carnet de Route
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Alice O'Jaslan
Alice O'Jaslan

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A sweeter place. Ft Ranrek  6c289e0896e1448efa8f93032059039ca8e38c06
✧ Peuple : Elfe
✧ Profession : Dame de compagnie depuis son plus tendre âge . Au service de Myria An'Melhor.
✧ Idéologie : Légèrement affectée, elle ne voit que par le biais de la noblesse et donc de la Couronne. Elle est curieuse néanmoins des remous secrets qui semblent agiter le pays et son drame personnel lui fait l'effet d'un écho trouble aux revendications du moment.

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MessageSujet: A sweeter place. Ft Ranrek    A sweeter place. Ft Ranrek  Empty11/01/20, 12:02 pm

A sweeter place
Alice & Ranrek
It calms me down right away, the quietness and the proud look of it; nothing very bad could happen to you there, not with those kind men in their nice suits, and that lovely smell of silver and alligator wallets.

Il y a un peu de curiosité sur le bout du nez, la poussière indiscrète qui se faufile en mouvements sinueux entre ses doigts agiles. On en raconte de belles à son sujet un peu partout à vrai dire. Alice verse elle-même le thé, s’amuse à y voir la fleur s’ouvrir sous l’appel de l’eau chaude. L’air sent l’encens et la végétation humide d’automne, quelque chose qui colle au bois de Berdathiel en fonction des saisons qui dansent entre ses murs et ses tourelles. Elle l'observe à la dérobée, Il a l’œil noir et le sourire affable, pétri de rumeurs sulfureuses et de manières impeccables.

Alice fait quelques pas, la légèreté sur le moelleux des tapis, les tissus flottant en nuages saphir autour de ses jambes. Le thé lui brûle un peu les lèvres mais elle sourit à l’intendant. « C’est gentil d’avoir répondu à mon invitation. » Le sourire se creuse malgré la pointe de tristesse au bout des cils noirs. Elle se songe en héroïne de roman, cloîtrée derrière les longues baies vitrées sous les éclats émeraudes de la demeure parentale. Elle se veut gracile quand la nervosité et la déception se grave dans sa démarche. Elle a écrit cent fois à ses deux amis, l’une répond sobrement, toute entière à sa retraite -loin du monde et de la cour. Quand à l’autre… Alice cille avant de revenir vers Ranrek, une moue framboise sur le museau. « La duchesse m’a abandonné en ces lieux. Ne trouvez-vous cela terrible ? Une dame de compagnie sans compagnie… en voilà une belle affaire. » Le liquide brûlant la rassérène un peu et elle jette un œil au travers de la fenêtre. Myriah était partie vers Eredhel en ne désirant absolument aucune escorte si ce n’était celle de son garde du corps attitré, prenant par là-même la Grande Ourse d’une constellation déjà éteinte dans son ciel tout personnel. « Je ne comprends toujours pas cette décision. Vous trouvez cela correct, vous ? » Elle se penche, rajuste une boucle brune derrière l’oreille pointue. « Je leur ai écrit milles fois. Aucun ne me répond... enfin… je ne peux décemment pas compter ces gribouillages comme des réponses. Les missives se soignent, c'est… c’est de la politesse. » La porcelaine lui semble trop lourde maintenant et elle repose sa tasse sur l’élégant guéridon.

Elle n’a pas fait mention d’Athimbod à l’intendant, se contente d’utiliser les pluriels comme si ce n’était là qu’une contrariété d’amitiés bafouées. Elle ne s’offusque pas qu’on la sache follement amoureuse mais les conventions lui font passer le nom de l’élu sous silence, comme un secret bien gardé. « Je suis navrée, je suis à me plaindre alors que vous avez tant de charges à assurer. » Elle rit, un peu sottement, pour balayer un désespoir qui perle au coin des yeux. Ils sont méchants de l’avoir laissé ici, de ne pas avoir cru qu’elle était capable d’être une épaule solide aussi en temps de crise. La rondeur des joues perd un de son enfance quand elle rajuste un pli de sa robe et qu’elle laisse son attention couler sur l’homme devant elle. Si romantique et distingué. Athimbod pourrait être comme lui s’il ne s’entêtait pas à prendre son métier au pied de la lettre. « Comment allez-vous ? »
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A sweeter place


L'invitation reçue de la part d'Alice O'Jaslan. La voilà, l'excuse parfaite pour fuir la Cour Céleste pour quelques heures... l'excuse rêvée pour fuir ses responsabilités, pour s'éloigner de cette crainte de croiser celle qui morcelait lentement la couche glacée qui recouvrait son cœur par la lumière qu'elle jetait sur son âme.

Bien qu'ils soient une famille plutôt modeste, les O'Jaslan possédaient plusieurs manoirs dans la magnificence des Bois de Berdathiel. Ranrek connaissait leur emplacement exact pour être passé si souvent devant à l'époque où il habitait le quartier elfique de la cité. Un sourire effleura ses lèvres lorsqu'il songea aux années qui s'étaient écoulées depuis le jour où s'était installé dans la somptueuse villa désormais recouverte par le lierre et habité par des domestiques et des ombres. Elle n'était pas même entrée dans l'adolescence, la belle Alice, lorsqu'il avait uni sa vie à celle de Ledha O'Dregi. Elle n'était alors qu'une enfant. Peut-être même l'avait-il aperçue jouer à la balle ou la poupée autour de la somptueuse demeure familiale, qui sait ? Il n'était pas du genre à y avoir porté une grande attention...

Sa compagnie n'en demeurait pas moins intéressante. La jeune femme s'était mise à lui tourner autour peu après la mort de Ledha. Ranrek n'avait jamais vraiment compris son intérêt pour sa personne, mais il ne s'en formalisait pas, et ne la questionnait pas. Du haut de ses 15 ans, sa curiosité avait passé crème. Le temps avait passé et une certaine amitié les unissait maintenant. Bon nombre de rumeurs couraient au sujet de la dame de compagnie de Myria An'Melhor dans les salons du Palais des Astres. Autant dans ceux réservés aux hommes, où les courtisans se perdaient en palabres autour de jeux de cartes et de dés; que ceux réservés aux demoiselles, où les dames de la cour échangeaient des mondanités en jalousant les talents d'aiguille de l'une, la virtuosité à la harpe d'une autre et l’œil artistique de la voisine. Il y a longtemps que l'intendant s'était lassé de telles activités. À vrai dire, il ne saurait dire s'il y avait pris goût un jour... Quoi qu'il en soit, les nobles aimaient dire d'Alice qu'elle était un peu toquée. Que malgré l'âge adulte qu'elle avait atteint il y a quelques années, elle se berçait toujours des illusions propres aux adolescentes qui chérissaient des rêves impossibles. Il la savait éperdument amoureuse d'un homme. Pas qu'elle s'en cachait. Il savait qu'elle caressait le rêve d'épouser un jour cet amant qui était loin de partager sa noblesse. Pourtant, comme lui, Alice serait probablement contrainte de s'unir à celui que sa famille choisirait pour elle. Ranrek avait eu de la chance; des sentiments avaient germé entre Ledha et lui. Ils avaient eu un mariage heureuse qui s'était malheureusement terminé en un désastre monumental et qui s'épanouissait désormais en rumeurs à mi-voix partout où il allait et en une haine viscérale qui brûlait dans le regard de son ancienne belle-famille. La plupart des représentants de leur caste n'avaient pas cette chance. La prochaine fois, il n'aurait sûrement pas cette chance... L'homme à la peau d'ébène doutait même qu'une tendresse ait un jour existé entre sa mère et son père. Et qu'en était-il de sa sœur qui avait hérité du titre de comtesse ? Althéa et Otto avaient-ils une quelconque affection l'un envers l'autre ? Il avait du mal à l'imaginer. Une petite partie de lui désespérait à l'idée que sa jeune amie connaisse le même sort.

Il l'observa silencieusement, bien droite et altière dans sa robe céruléenne, sa peau de porcelaine presque opalescente sous les rayons du soleil pâle de l'automne qui filtrait à travers les carreaux de verre du grand salon. Avec sa chevelure aile de corbeau et ses iris pâles et froids comme l'hiver, elle avait une beauté particulière. Le visage ovale, la lippe boudeuse, de grands yeux inquisiteurs et des fossettes qui se creusaient dans ses joues lorsqu'un sourire s'attardait sur son visage... Elle ne ferait jamais d'ombrage à sa maîtresse, aussi grandioses puissent être ses atours, aussi talentueuse pourrait-elle être dans quelque domaine que ce soit. Ranrek savait que Sille An'Melhor choisissait soigneusement les dames de compagnie de sa ville. Aucune de celle qui gravitaient autour de ce soleil qu'était l'héritière ne brillerait autant que Myria parmi la noblesse valaryenne.

D'une oreille distraite, il écoutait sa jeune amie se plaindre du départ précipité de sa maîtresse. Malheureusement, Alice n'avait pas sa place à la cour sans Myria. Elle n'était que la nièce de la baronne O'Jaslan, et seule la progéniture de cette dernière pouvait aller et venir à sa guise ente les murs du Palais des Astres. Ranrek comprenait que la jeune femme puisse se sentir contrariée d'être mise ainsi à carreau. L'ambiance calme de ce manoir pouvait sembler telle une prison une fois que l'on avait goûté aux plaisirs de la Cour des Astres... Il déposa un cube de sucre dans le thé brûlant, utilisant la petite cuillère dorée pour agiter le liquide fumant, regardant les grains s'évaporer dans la tasse en écoutant son amie. Il n'était pas sûr de comprendre qui était la deuxième personne à qui Alice faisait allusion, mais il n'aurait pas été convenable de s'épancher quant à la compagnie que tenait Myria. Son regard effleura le visage de la demoiselle. Il se demanda si elle pouvait même se douter de l'influence qu'elle pouvait avoir, de la valeur des secrets qu'elle pouvait posséder, du pouvoir que sa proximité avec la future duchesse pouvait lui conférer... Probablement pas. Et il ne se risquerait pas à le lui demander.

Il éluda sa question, ne souhaitant pas s'étaler sur les temps troubles qui régnaient pour lui. Les négociations d'Althéa avec les O'Vanda pour unir son frère à la future baronne que personne ne voyait plus, l'arrivée d'Eden'El qui avait effleuré son myocarde par sa lumière et son innocence et la façon dont il s'était brusquement éloigné d'elle, désormais rongé par le remords... C'étaient des problèmes qu'il refusait de voir ébruités, même si ce devait être par accident.

« Je suis sûr que votre maîtresse n'agit pas ainsi avec l'intention de vous blesser, » dit-il avec chaleur. Pour le peu qu'il sache, Myria n'était pas de nature mesquine. Un peu manipulatrice et hautaine, certes. Mais intentionnellement méchante, jamais. « Ne vous inquiétez pas, ma chère. Les affres de votre cœur ne m'embêtent pas, bien au contraire. Si je peux faire quoi que ce soit pour y remédier, même si ce n'est que porter une oreille attentive, ça me fera grand plaisir. »

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Ranrek est intelligent – de ça, Alice en a pleinement conscience. Mais il lui fait la conversation d’un ton trop nonchalant en cet instant et lui offre du brouet quand elle espérait de la crème. La bouche se resserre et elle sourit poliment. « Oui, bien sûr. » De quoi se remémorer sa place évidemment. Elle le sait pourtant qu’elle n’est que dame de compagnie. Au gré du bon vouloir des autres, la corde dorée aussi précieuse que salutaire.

Elle suppose qu’il est sûr pour une bonne raison. Son nez fin se fronce tandis qu’elle se compose un peu du calme qu’il lui offre. Non. Elle n’a pas envie de calme, elle veut des tempêtes et des ouragans, à l’image de ceux qu’elle perçoit en son fort intérieur. Une énergie nerveuse et sauvage s’agite et bat en elle. C’est un peu comme lorsqu’on se faufile en catimini par les escaliers des domestiques, un peu comme l’anticipation d’une sortie durant la nuit. « Ne vous inquiétez pas, ma chère. Les affres de votre cœur ne m'embêtent pas, bien au contraire. Si je peux faire quoi que ce soit pour y remédier, même si ce n'est que porter une oreille attentive, ça me fera grand plaisir. » Elle acquiesce. Le baiser la brûle encore mais elle garde ce secret pour elle. Alice cille sans comprendre ni ce qu’elle ressent, ni ce qu’elle désire. Tout. Rien. Le monde entier puis plus encore. Elle est de porcelaine tout autant que de verre, le tranchant létale si jamais elle se brise.
Les longs cils noirs battent en retraite et le bleu se fait sage. C’est un sifflement serré entre les dents, un de ceux silencieux que l’on garde dans sa poitrine. Le problème avec Alice, c'est qu'elle n'a jamais vraiment su ce qu'elle voulait. Pas précisément. C'est facile de dire qu'on veut la liberté quand on est coincé derrière une porte fermée et c'est tout aussi facile de dire qu'on veut danser quand on est immobile.
Elle n'a jamais eu le désir d'être un mystère pour elle-même. Alice a suffisamment lu de romans, de contes et légendes pour savoir que c’est précisément ainsi qu’une héroïne s’attire bon nombre d’ennuis. Elle se perd un peu plus et espère qu’Athimbod ne la retrouve. Le cœur doit être traité comme des armes portées aux ceintures : polies et frottées, on l'affute aux baisers comme autant de preuves étincelantes.

Elle veut Athimbod mais c’est avec Myriah qu’il est parti et sa meilleure amie n’a même pas daigné lui faire part de son départ.

Quelque part, dorénavant, est-elle libre. Peut-être.

Alors pourquoi cela lui pèse-t-il autant ?

« Il n’y a pas grand-chose à dire, j’en ai peur. J’ai encore espoir cela dit. Il n’y a rien qui m’arrêtera et à cœur vaillant rien d’impossible. N’auriez-vous pas bravé vents et interdits pour être avec votre bien-aimée ? » Elle aurait aimé qu’Athimbod montre plus de passion mais enfin, il est si sérieux et si consciencieux et elle ne l’en aime que plus encore. Vraiment ? Elle fronce les sourcils. Oui, vraiment. « Un peu de thé encore ? J’ai bien peur que l’ennui ne me rende folle. » Elle rit, innocente. « Je ne fais rien d’autre que d’y penser. Si je prends une feuille c’est pour l’y coucher en mots maladroits, si je couds c’est dans l’espoir qu’il me verra dans cette tenue, si… c’est épuisant parfois. » Elle a une moue contrariée.
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