vantas — light at the end of the world

(1502 — le port, à la tombée de la nuit)

De manière generale tu n'aimes pas spécialement quand les patrouilles t’emmènent vers les ports. Déja traverser les quartiers populaires en uniforme n'est pas la meilleure des idées qui puisse être, mais en plus, en plus... les ports sont souvent peuplés de sirenes, et bon, aussi il faut avouer que t'as du mal avec l'eau en elle même. Tu restes une créature de feu quoi, c'est un détail qu'il est bon de ne pas oublier. Aussi glaciale et implacable sois-tu, tu reste une efrit. C'est ainsi. C'est quelque chose que tu ne peux pas — et que tu ne veux pas — changer. C'est ce que tu es. Et quoi ? Quelqu'un t'a brisé et t'a abandonné ? Ce n'était pas la seule. C'est une succession de chose qui t'a amené la maintenant. Qu'importe tout ça au fond, tu offre un regard à ton camarade de patrouille, et puis tu lèves les yeux au ciel. A quelques pas de vous, un nain essaye d'extorquer deux elfes qui semblent visiblement perdus. Un signe de tête, et c'est ton collègue qui va s'en charger. Tu préfère eviter les moments où tu dois trop parler aux gens. Et Rurkc sait que t'es pas la plus commode des femmes, alors bon. Autant eviter que le nain se prenne un eclair et que les elfes s'enfuient en courant. Il va gerer ça de manière diplomate.

Malheureusement rien ne se passe jamais comme il faut, et alors que tu arrives au coin d'une ruelle, c'est le bruit d'une altercation qui attire ton attention. Droite. Fière. Forte. Tu te rapproche de la scene avec la main sur la garde de ton épée, et quand tu apperçois un grand barbu, une espèce de satyre peut être, qui tient un petit garçon par le col, tu pousse une espèce de grognement avant de te rapprocher. « Si j'étais toi, je le poserais tout de suite. » Ta voix est glaciale, ton ton menaçant. Et le regard que tu leur adresse est dénué d'emotion. T'es prête à dégainer si il le faut. Ou à utiliser la magie si c'est ce qu'il faut pour qu'il lache ce gosse.    « Expliquez moi ce qu'il se passe ici. » Mais le satyre baragouine, alors tu fixe le gosse en attendant qu'il t'explique lui. Tu veux savoir qui est coupable, même si tu as ta petite idée.

A peine débarquer le petit léopard c’etait dit qu’il fallait qu’il fasse un tour pour chercher un truc a manger autre que les reserves qu’ils avaient sur le bateau et le poisson. Parce que manger tout le temps du poisson c’est parfois long. En courant il avait fini par percuter quelqu’un. Pas la bonne personne car les excuses ne suffisaient pas. Oh Vantas ne voulait pas se faire remarquer. Sait on jamais. Il ne faisait pas bon être un rescapé du clan léopard. Sa tête était toujours mise a prix pour ça même s’il faisait parti du Kraken et il le savait bien. Alors la il avait tout loupé. En plus il ne voulait pas vraiment se transformer pour s’enfuir.

- Puis ce que je vous dis que je n’ai pas fait exprès !

Mais l’homme insistait pour qu’il paye ou il allait lui faire payer. Pas de chance les économies que Vantas avaient sur lui etait pour s’acheter de quoi manger. Hors de question qu’il les donne a ce con et puis quoi encore. Sauf que l’homme n’etait pas de cet avis et il soulevait le jeune par le col. Mais avant que Vantas ne s’enerve une femme était intervenue.  Ah elle allait le sauver. Ou peut etre pas. Si le grand type baragouine, Vantas lui allait donc expliquer.

- Je l’ai bousculé sans faire exprès et il veut plus que des excuses ! C’est ça que tu as dis hein ?

Il regardait l’homme avec l’air accusateur. C’etait exactement ce qu’il avait dit même si ça voulait dire plein de truc Vantas lui savait qu’en réalité il devait parler d’argent ou quelque chose comme ça La il ne pouvait pas nier. Il n’avait plus qu’a le poser et fuir. De toute façon il ne pourrait pas partir en le kidnappant.

L’homme insiste, et tes yeux se froncent. Tu es déterminée et tu n’as pas un regard sympathique Akän. Tu n’as pas non plus spécialement de compassion envers les êtres vivants, mais tu n’aimes pas cependant que l’on s’en prenne aux plus faibles. Tu as rejoins les greyhand pour proteger et servir le royaume, pour proteger les plus faibles, pour faire de ton mieux. Le regard du satyre ne te plait pas, et même si tu ne prends pas les coupables au hasard, tu as déja ta petite idée. Une idée qui est appuyée par ce que dit l’enfant, et par un grognement du satyre. « Pars femme, ce ne sont pas tes affaires. »  La voix est rauque, le regard un peu lubrique et tu plisse les yeux.

 « Comme je l’ai déja dit, si j’étais toi, je le poserais tout de suite. » Ton uniforme de greyhand brille finalement au pale soleil de cette ruelle, et quelques flammes viennent danser au bout de tes doigts.  « Soit il s’excuse, tu pars, et nous oublions cette petite maladresse. Soit je te ramène dans les cachots, où certains prisonniers te feront sentir ce qu’ils aiment faire aux gens comme toi. »  Tu ne vas pas le laisser partir, tu vas lui en donner la sensation, et il y’a un sourire presque malsain sur tes lèvres quand tu le vois poser l’enfant sur le sol.  « Excuse toi. » Ta voix est toujours douce. Et le Satyre n’attend même pas ses excuses, tant il file à toute vitesse.

En quelques secondes le feu n’est plus, et tu plonge tes yeux dans ceux de l’individu jeune.  « T’as t’il heurté? » Tu as besoin de le savoir.  « Que fait un enfant comme toi ici sur les ports ? » Ça aussi, tu as besoin de le savoir.

Ce vieux satyre ne l’aurait pas ! Vantas avait beau etre un enfant le sang du clan des Léopards coulait dans ses veines. Il n’avait pas peur d’un sale type comme lui et il allait profiter que cette dame lui vienne en aide immédiatement. Le satyre ne semble pas content et il avait de quoi puis ce qu’elle lui ordonnait de poser Vantas. Une fois les pieds sur le sol il ne fit aucun gestre brusque. Il fallait qu’il monte patte blanche toujours et même s’il avait envie de coller son poing dans le nez de cet affreux type. Sauf qu’il ne le fit pas. Ca lui porterait préjudice d’est tout. Mais il ne pu s’empecher de murmurer tout de même un :

- Ah enfin.

Sauf que bon il n’eut pas le temps de s’excuser. Le satyre etait parti. Vantas haussa un sourcil apres avoir suivi l’homme du regard. Les gens étaient très bizarre parfois. Encore plus que ceux de l’equipage de Vandak et ce n’etait pas peu dire. Il tourna a nouveau sa tete vers la flamme aux cheveux flamboyant.

- Je crois que je n’ai pas été assez rapide … Mais merci pour l’aide ! J’ai cru qu’il allait finir par m’égorger gratuitement.

Bon peu importe de toute façon la il n’etait pas prêt de revenir. Vantas adressa un sourire a la jeune femme pour la rassurer. Il allait bien il etait un peu secouer mais rien de grave.

- En fait je ne regardais pas ou j’allais et je l’ai percuté mais ca va je n’ais aucune blessure.

Ah des questions. Avait il vraiment l’air d’un enfant ? Non il etait un homme maintenant ! Un vrai ! Enfin pas tellement mais bon pour lui oui. Il n’etait plus si petit que ça. Une chance qu’il ait toujours des histoires a raconter en cas de question.

- Je nettoie les bateaux des marins qui le veulent contre de l’argent. Ma vielle mère est alité alors je n’ai pas trop le choix.

Jouer la carte de l’enfant innocent c’etait fait.

C’est fini maintenant, le vieux satyre abdique en face de toi, et tu esquisse un sourire trés leger. Tu n’es pas spécialement lumineuse Akän, mais tu es un sauveur, et sur le moment probablement, c’est bien tout ce qui compte. Tu es la. Et ce garçon ne finira pas dans les cales d’un navire ou la cave d’une boutique où il devra donner son corps à un satyre malaisant. Alors peut être qu’aujourd’hui, comme tu l’as déja été tu es le héros de l’histoire. Et c’est dommage de se dire qu’il y’a d’autres histoires en revanche, dont tu es loin d’être le héros. Comme la tienne. Ce n’est pas spécialement le sujet au fond, le satyre est parti maintenant et c’est tout ce qui compte.

« Je n’ai fais que mon travail. » C’est vrai et pas vrai à la fois. Tu aurais pu fermer les yeux, comme le font parfois certains membres de l’armée, mais tu n’es pas ce genre de personne Akän, tous tes faits d’armes montrent que tu es un héros, que tu es une femme qui lutte pour la justice, pour la paix, pour proteger ceux qui ne peuvent pas le faire, et ceux qui ne le sont pas. « Je ne pense pas que ce soit ta gorge qu’il aurait attaqué en premier. » Ça ne t’empeche pas d’être claire, et de vouloir savoir ce qu’il fait la.

Tes sourcils se froncent un peu, parce que t’as l’impression qu’il se paie ta tête, mais bon, tu vas pas non plus lui dire de te ramener jusqu’a chez lui et au lieu de ça tu lui offre un sourire. « Viens avec moi, je t’offre un thé chaud, ou quelque chose comme ça. Puis je te raccompagnerais. »

Hmm en réalité si elle avait vraiment fait son travail ce n’etait peut etre pas le satyre qu’elle aurait du mettre au fer. Surtout si elle etait fidele a la couronne. Mais bon Vantas s’en sortait plutôt  bien. Faut dire qu’avec sa tête d’enfant innocent comment on pourrait savoir qu’il etait en fait un véritable pirate ? Bon la il n’avait rien fait il savait que parfois il fallait se tenir tranquille.

- C’est gentil quand même vous auriez pu tout simplement prendre son parti parce que je suis jeune. Mais vous ne l’avez pas fait.

Quoi parfois les gardes pensaient que tout les gamins étaient des idiots fauteur de trouble. Ce n’etait pas forcement vrai Vantas avait vu des gamins bien plus raisonnable que des adultes. Et il etait assez bien placer pour savoir qu’il fallait se méfier de tout le monde, surtout vu ses origines. Son sang restait problématique et il pouvait a tout moment mourir pour ça. Mourir parce qu’il etait un léopard.

Enfin bon il ne pu s’empêcher de grimacer aux mots de la garde. Bien sur qu’il avait compris il passait ses journées aux cotés de pirates qui faisaient des blagues plus graveleuses les unes que les autres. Il n’etait plus un enfant après tout son corps commençait déjà a devenir complètement adulte.

- Ehw je ne veux pas savoir.

Tiens elle voulait lui offrir un thé chaud ? Eh bien pourquoi pas. Il n’allait pas dire non ce n’etait pas le genre de chose qu’il pouvait se permettre de boire sur un bateau. Même s’ils étaient entouré d’eau, elle restait salé et l’eau potable était très rationnée. Il n’etaient pas rare qu’ils passent toute la journée a avoir soif.

- D’accord ! Merci beaucoup c’est très gentil de votre part.

Oh il improviserait au moment ou elle voudrait le raccompagner. Tout allait bien se passer en plus il etait en sécurité avec une garde a ses cotés !

Tu as cette sensation au fond Akän d’avoir fait ce que tu devais faire, et si tu es devenue rude avec les âges, tu sais aussi que tu as toujours eu un faible pour les personnes fragiles. C’est peut être pour ça que tu fais ce métier aussi, ou peut-être tout simplement, tu ne sais pas, tu es juste la, tu es une greyhand, tu fais partie de l ‘armée de la couronne, et tu donnes tout ce que tu as parce qu’il ne peut pas en être autrement de toute façon. C’est comme ça. Tu dois toujours t’occuper la tête, sans t’attacher réellement à de maigres personnes, parce que les gens disparaissent, et t’abandonnent, et c’est quelque chose que finalement tu gères plutôt mal, il faut bien l’avouer. Soit, ce n’est pas le sujet, tu fixe cet enfant et tu arques un sourcil.

« Je suppose. » Et tu n’es pas non plus particulièrement bavarde, pas toujours, pas avec les personnes qui ne font pas parties de ce cercle de rares privilégiés. Enfin, c’est quand même plus fort que toi, et tu ne peux pas t’empêcher de lui faire une petite remarque sur les agissements du satyre. Ce qui te fait rire un peu finalement. Parce que son air et sa grimace, c’est assez amusant tout de même. Non ? Bon, tu trouves de la joie la où tu peux on va dire, c’est comme ça.

Quoi qu’il en soit, il y’a finalement une proposition de ta part, et tu le fixe avant de hocher la tête. Il accepte de boire un verre avec toi et tu n’as aucune idée de pourquoi tu le fais, mals machinalement tu te rapproches de lui, et tu poses la main à l’arriere de son dos pour l’inviter à avancer. « Allons par la, je connais bien cette auberge. » Parce que tu y viens souvent avec un de tes amis, un de tes rares amis, et que tu sais que l’aubergiste est courronne – friendly. Djinn friendly aussi. Ça te suffit.

Sans plus attendre alors tu lui ouvre la porte, alors qu’une serveuse vous salue plutôt chaleureusement, et qu’un petit groupe de soldats attablés levent leur choppe en ta direction. C’est agréable d’être apprécié, tu ne le diras pas. C’est juste dommage que quelques fois tu ne sache pas le rendre aux gens. « Tu bois quoi ? » Meme si il veut de l’alcool tu lui paiera probablement. Peut être.

Heureusement qu’il était tombé sur cette jeune femme qui l’avait sauvé d’on ne sait quoi. Enfin visiblement elle avait son idée sur la question. Une idée bien moins clean que ce qu’il avait imaginé. Ce n’était pas parce qu’il était sur un bateau de pirate qu’il n’avait pas un minimum du pureté non mais. Et puis il était encore jeune. Mais bon il ne pouvait pas nier que la blague était quand même un peu amusante même si elle était parfaitement degoutante puis ce qu’elle l’impliquait lui. Enfin de toute façon heureusement le satyre était parti puis dans tout ça il gagnait une boisson de consolation c’était pas si mal.

- D’accord je vous suis. J’ai vraiment bien fait de tomber sur vous.

Jouer a l’enfant innocent ça a vraiment du bon. Même s’il ne sait pas trop ou ils vont. Il ne faut jamais suivre un inconnu. Surtout lorsqu’on peut risquer de mourir a tout moment a cause d’une sombre histoire de clan. Mais Vantas ne pouvait pas non plus s’empecher de vivre pour ça. Il n’avait pas envie de rester cacher. Il aurait aimé pouvoir dire ce qu’il était sans honte mais on en était pas encore la. Il observait un peu l’auberge en voyant quelques decoration prouvant une affiliation a la courrone.Pas rassurant mais il essayait d’avoir l’air detendu.

- C’est des amis a toi ?

Vantas salua la serveuse poliment un peu aussi et ne réagissait pas aux soldats. Donc il était avec quelqu’un de plutôt connu. Une fidele a la couronne. Une militaire aussi on pouvait dire qu’il était entre de bonne main ? Il s’attablait donc avec elle avant de reflechir a sa boisson.

- Une biere s’il vous plais madame. Mais pas trop forte, ma mere n’aimerait pas me voir rentrer trop éméché.

Jouer au ptit gars sage c’était tout un art.

« Probablement ! Si tu étais un sacripan tu ne dirais pas ça en tout cas » Et tu souris fierement, parce que bon en toute honneteté, t’es tombée dans le pige du petit garçon sage un peu perdu et c’est probablement une erreur. Mais… comme tout le monde tu apprends de celles-ci, tu apprends et tu changes, et puis… Qu’est ce que ça peut faire ? C’est peut être simplement un voleur, ou t’en sais rien au fond. Tu as juste ce faible pour les enfants, — non pas comme le satyre — , ou du moins ce faible pour les gens faibles, ceux que tu peux et veux proteger de tout.

Alors c’est comme ça oui, et vous rentrez dans l’auberge ou des soldats te saluent. « Des camarades oui. De simples soldats. » Ils ne sont pas des greyhand comme toi. Ils ne sont pas l’élite de la nation. Mais tu ne vas pas rentrer dans ce details. « Je ne sais pas si on peut dire des amis, je ne suis pas très sociable. » Mais tu essayes de l’être, c’est déjà ça. Probablement. Regarde, c’est plus ou moins ce que tu es en train d’essayer de faire avec cet enfant au fond ? Cet ado ? Tu ne sais même pas l’age qu’il a.

Alors finalement tu acceptes de lui payer une bière, et tu le laisse s’installer, posant ta cape sur la chaise en face de lui. « Je reviens. » Tu lui fais confiance pour ne pas s’enfuir avec, le materiau est précieux, et tu ne sais pas comment tu pourras expliquer ça, un enfant m’a volé ma cape alors que j’allais lui chercher une bière ça serait un peu pathétique, même pour toi.

Quelques minutes passent alors, et finalement tu reviens, avec une bière pour lui, et une autre aromatisée aux fruits pour toi. T’as toujours aimé la douceur au fond Akän, même si tu ne le montreras jamais. « Et voila. » Doucement tu t’installes en face de lui, et tu le regarde avec un doux sourire, tu n’as aucune idée de comment faire la conversation avec un enfant, mais bon. « Tu suis des études ou tu travailles ? » Voila, c’est un sujet qui interesse les jeunes non ?

Il n’était pas un sacripant non. Pas de son point de vue du moins. Le Kraken c’était une façon de vivre et de survivre comme une autre. Surtout pour quelqu’un comme lui qui n’avait aucun endroit ou vivre parce qu’il avait perdu a la loterie des naissances. Il adressa un leger sourire a Akan.

- Et je n’ai pas envie d’entre être un. Me faire couper une main finir en prison ou pire encore ce n’est pas ça qui m’aidera a prendre soin de ma mère.

Donc ce bar était truffé de soldats. C’était dangereux, très dangereux et Vantas aurait du etre terrorisé comme un faon encerclé par une meute de loup. Mais non. Il avait appris a ne pas avoir peur inutilement. La moindre erreur pouvait lui couter la vie alors il avait l’habitude de revêtir son masque d’enfant du royaume. Ca restait comme revetir sa peau de jeune léopard. Il faisait ça pour survivre après tout. Il hocha simplement la tête aux mots d’Akan avant de dire.

- Ils ont l’air de vous apprécier en tout cas. Mais ça veut dire que vous êtes encore mieux que de simples soldats ?

Donc il attendait sagement ensuite que Akan ne revienne avec les bières. Ca aurait été bien stupide de s’enfuir comme ça avec des affaires qui ne lui apporteraient rien de plus qu’une exécution bien trop rapide de toute façon. Et il perdrait une bière en prime et ça ce n’était vraiment pas bien !

- Merci beaucoup !

Il adressa un grand sourire a la jeune femme avant de prendre son verre et d’en renifler le contenu. Oui il continuait de jouer a l’enfant peut habitué a l’alcool il savait qu’au moindre pas de travers il pouvait instauré un doute alors il faisait attention. Pendant ce temps il avait droit a d’autres questions, il savait déjà quoi répondre pour rester dans un terrain ou il ne risquait pas de perdre pied.

- Je fais des petits boulots rien d’extraordinaire il faut bien que quelqu’un ramène de quoi survivre a la maison. C’est vrai que j’aurais aimé faire des études. Étudier les animaux du monde ! Mais ce n’est pas vraiment a ma portée et ça ne rapporte pas.

Des rèves d’enfants innocent alors qu’au fond de lui il rêvait de tout autre chose.

Tu n’as aucune idée qu’il te ment, Akän, aucune idée qu’il te monte un énorme bobard comme ça. Mais en même temps comment pourrais-tu le savoir ? C’est un enfant qui a l’air amical, et gentil, et tu l’as aidé ? Alors … Bon. Il aurait fui à la première possibilité si il n’avait pas été sincère non ? Enfin c’est ce que tu te dis. Et peut être que dans les moments comme ça tu realise que tu n’es pas une très bonne greyhand ? Il y’a des moments où tu ne te méfies pas, et d’autres où tu te méfies trop ? Quoi qu’il en soit tu discutes un peu avec lui, et peut être qu’une partie de ton cœur qui n’est pas si enfouie sous des tonnes de carapaces est emue par cet enfant dont la mère est malade. Peut être parce que ta mère était une connasse, ou parce que tu sais ce que c’est que de passer une enfance bien loin de l’opulence. « C’est une bonne façon de penser que tu as la. » Tu essayes alors de l’encourager comme tu peux. Tu n’es pas non plus la plus chaleureuse des femmes alors bon…

Quoi qu’il en soit tu hoche la tête quand il te demande si tu es mieux que de simples soldats, mais tu n’épilogues pas, tu t’en fiches un peu de tout ça quelques fois. Oh bien sur tu es fière de ton entrainement de greyhand et de toutes ces choses la mais bon. Tu ne tardes pas en tout cas de revenir avec de la bière pour vous deux, et tu continues de lui poser des questions. Tant qu’il ne te trouve pas intrusive ça va. « Les animaux hein ? » Et tu souris parce que c’est le rève d’un enfant, ça te rappelle une jeunesse que tu n’as pas vraiment eu le temps d’avoir. « Je revais de parcourir le monde quand j’étais enfant moi aussi. » Et puis finalement tu reprends. « Tu pourrais toujours suivre un conteur ou un explorateur. L’argent que tu gagnerais servirait à ta famille, et tu parcourais le monde quand même. » Mais ce n’est qu’une idée comme ça.